Le Conciliateur de justice

PERMANENCE :

Vendredi 7 mai de 9h à 12h puis tous les 15 jours sur rendez-vous.
Prendre rendez-vous au 05 57 88 85 00 / cussac.fort.medoc@france-services.gouv.fr


Le conciliateur de justice a pour mission de permettre le règlement à l’amiable des différends qui lui sont soumis. Il est chargé d’instaurer un dialogue entre les parties pour qu’elles trouvent la meilleure solution à leur litige, qu’elles soient personnes physiques ou morales.

La saisine du conciliateur de justice est gratuite.

Il peut intervenir pour des :
* problèmes de voisinage (bornage, droit de passage, mur mitoyen)
* différends entre propriétaires et locataires ou locataires entre eux
* différends relatif à un contrat de travail
* litiges de la consommation
* impayés
* malfaçons de travaux, etc.

Informations complémentaires :

Déroulement de la réunion de conciliation :
Le conciliateur de justice réunit les parties à la conciliation. Les parties peuvent être accompagnées d’une personne de leur choix (avocat, époux(se), concubin, etc.).
Le conciliateur de justice peut :
* se déplacer sur les lieux de la contestation
* interroger toute personne qui lui semble utile avec l’accord des parties

Le conciliateur informe le juge s’il a des difficultés.

À savoir : le conciliateur de justice ne peut révéler au juge le contenu des déclarations qu’avec l’accord des parties.

Durée de la conciliation :
La durée initiale de la conciliation est de 3 mois maximum.
Elle peut être renouvelée une fois, pour une même durée, à la demande du conciliateur : par exemple, en cas de durée initiale fixée à 2 mois, la conciliation peut être renouvelée 2 mois.
Le juge peut mettre fin à la conciliation, à tout moment, sur son initiative, celle du conciliateur de justice ou à la demande de l’une des parties.

Accord trouvé :
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, le conciliateur doit l’informer par écrit du résultat.
Si la conciliation s’est engagée à la demande des parties, le conciliateur peut établir un constat d’accord signé par les parties dans lequel elles s’engagent l’une envers l’autre. La rédaction d’un constat n’est obligatoire que si la conciliation entraîne la renonciation à un droit.
Un exemplaire du constat est remis à chaque partie. Le conciliateur de justice procède au dépôt d’un exemplaire au greffe du tribunal.
L’une des parties peut soumettre le constat d’accord à l’homologation du juge afin qu’il lui confère force exécutoire, sauf si l’autre partie s’y oppose.

Échec de la conciliation :
La conciliation peut échouer :
* si l’une des personnes n’est pas présente
* ou si les parties n’ont pu s’entendre sur un règlement amiable

En cas d’échec, les parties peuvent toujours faire régler le litige par un tribunal.